mercredi 7 juin 2017

Le 11 juin, utilisez le bulletin de vote Trovero-Mazenot-Chappuy pour faire entendre votre voix

Le Medef et les forces les plus régressives veulent la mort du contrat de travail.
Après les révélations dans la presse, le Premier ministre et sa ministre du travail ont tout de même confirmé largement les trois étages de la fusée de recomposition sociale voulue par les sommets de l’exécutif. 
Le dynamitage du financement de la Sécurité sociale et de l’assurance-chômage, comme du principe de solidarité, a été confirmé par la suppression des cotisations sociales et le renforcement de la CSG – payée également par chômeurs et retraités. 
Cette orientation épargnerait en premier lieu les revenus de la finance. Elle éclaire l’insistance de Muriel Pénicaud à réduire la réalité des relations de travail à une égalité entre patrons et salariés, réunis en un « vivre-ensemble » dans l’entreprise tellement vivace que les institutions représentatives du personnel seront les premières à faire les frais de la réforme gouvernementale, comme a pu le dire, mardi 6 juin, Jean-Paul Trovero dans le débat sur Télé Grenoble.
L’extension du champ de l’accord d’entreprise, la barémisation des dommages et intérêts attribués par les prud’hommes en cas de licenciement abusif, le référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur et la fusion des instances des représentant-e-s du personnel sont autant de mesures libérales qui prolongent et amplifient la loi El Khomri. 
Le Président Macron coupe l’herbe sous le pied à la droite avec un projet de détricotage de l’apprentissage, de la formation professionnelle et des retraites. Sur le débat de Télé Grenoble, les candidates de En Marche et les Républicains ont réaffirmé leur accord avec cette démarche.
Il est urgent de s’opposer aux logiques libérales du Medef et de la Commission européenne de « baisser le coût du travail » en supprimant les cotisations sociales de l’assurance chômage. Les Français n’ont pas voté en faveur du projet de destruction des protections collectives.
En ayant recours aux ordonnances, le Président Macron veut retirer au Parlement les pouvoirs législatifs pour les transférer à son gouvernement. C'est en ce sens que Jean-Paul Trovero a parlé de "déni de démocratie". L'éxécutif veut contraindre les organisations syndicales à négocier durant l’été et ainsi tenter d’affaiblir toutes capacités de mobilisation.
Les élections législatives peuvent être l’acte premier de la mobilisation pour s’opposer à ce coup de force anti-démocratique et anti-social. Pour cela, il est indispensable de se donner une majorité de parlementaires pour s’opposer aux ordonnances du gouvernement Macron.
Sur cette 3ème circonscription de l'Isère, le bulletin de vote utile, le 11 juin, sera sans conteste, celui de Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy

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