dimanche 28 mai 2017

Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy pour une fiscalité équitable, plus de justice sociale

Le 9 mars 2017, Alain et Eric Bocquet ont consacré leur journée à l'Isère, autour de leur livre "Sans domicile Fisc", Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy ont tenu à être présents à leurs côtés !
 
Fiscalité trop injuste et fraude massive. 
200 milliards d’€ d’allègements et d’exonérations fiscales, auxquels s’ajoutent 80 milliards d’€ de fraude et d’évasion fiscale. 
Autant de moyens en moins pour nos crèches, nos écoles, notre Sécurité Sociale et équipements de nos communes. 
Le quinquennat de François Hollande a multiplié les niches fiscales et sociales pour les entreprises, notamment avec le CIR (5 milliards d’€/2015) et le CICE (19 milliards d’€/2016). Pour quel résultat ! 
  • Un chômage massif, 
  • des salaires bloqués, 
  • une fiscalité qui pèse lourd sur les familles et les petites entreprises. 
Et pour les plus riches, un bouclier fiscal, des rémunérations actionnariales en forte hausse (56 milliards d’€/2016), des profits record pour les entreprises du CAC 40 (74 milliards d’€/2016, +32 %). 
Ça suffit ! Assez de mots, des actes ! 
Inutiles, coûteux, ces cadeaux sont un gâchis d’argent public. Le déficit public n’est pas une fatalité. 
A l’Assemblée nationale, nous lutterons de toutes nos forces (comme l’ont proposé les Députés communistes - Front de Gauche) pour de nouveaux droits d’intervention des salariés dans les entreprises, pour réorienter l’argent vers les salaires, la formation et le développement des services publics. 
Avec Jean-Paul Trovero, Reprenons le pouvoir sur la finance et partageons les richesses ! 
Le libéralisme économique est de droite. Il crée depuis trop longtemps plus de pauvreté que de richesse. Député, je ne céderai jamais devant ce libéralisme qui est incapable de traiter les problèmes vitaux des populations. 
Face au président Emmanuel Macron, l'ancien banquier, ancien ministre de l’Économie et des finances de François Hollande, il est plus que jamais nécessaire de nous mobiliser pour une autre utilisation de l'argent, au service de l'intérêt général et des services publics. 
Ces milliards doivent être mobilisés pour l’Éducation nationale, le service public hospitalier, la justice, la solidarité, les collectivités locales… 
Luttons contre l'évasion fiscale par l'intervention citoyenne, en demandant des comptes aux grandes entreprises fraudeuses. Nombre d'entre elles ont des enseignes près de chez nous. C'est le cas de Mc Donald's, d'Apple… 
Nous payons nos impôts, exigeons que les multinationales en fassent de même ! Reprendre le pouvoir sur la finance pour partager les richesses 
Nous proposons : 
• Un pôle public bancaire pour prendre le pouvoir sur les banques Ce pôle public bancaire agira sur l'orientation des crédits et de l'épargne, en donnant des pouvoirs aux salariés et citoyens sur les orientations opérées par les banques. Il se constituera autour de la Caisse des dépôts, de la Banque postale avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale. Contrôle des aides publiques octroyées aux entreprises et sélection démocratique des projets aidés.
• Nouveau rôle de la Banque Centrale Européenne et orientation des crédits bancaires en faveur de l’emploi, de l’économie réelle et de la transition écologique. 
• Une COP fiscale pour lutter contre l'évasion fiscale Moins de 2 % des flux financiers dans le monde ont un lien direct avec la production et l'échange de services. Exigeons une COP fiscale, à l'image de celle consacrée à l'environnement, réunissant tous les états, dédiée cette fois-ci à la finance et placée sous l'égide des Nations-Unies. Une résolution vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale, sur proposition des députés communistes. 
Suppression du CICE, réforme de l’impôt sur les sociétés pour y intégrer les revenus financiers. 
• Instauration d’une contribution sur les actifs financiers des entreprises à hauteur de 0,5 %. 
• Plafonnement de la taxe d’habitation selon les revenus des familles. 
• Instauration d’une TVA à taux zéro pour les produits de première nécessité (pain, eau, lait...). 
• Plafonnement de la taxation des hydrocarbures pour une baisse du prix à la pompe. 
• Doublement des taux d’imposition à l’ISF et intégration des revenus du capital dans l’impôt sur le revenu, suppression progressive de la CSG. 
Augmentation immédiate des salaires dans le privé comme dans le public et augmentation du point d’indice dans la fonction publique. 
• Encadrement des rémunérations (échelle de 1 à 20), suppression des stock options et « parachutes dorés ». 
• Revalorisation des pensions de retraite (jamais inférieures au Smic). 
• Revalorisation des minima sociaux et indexation sur le Smic. 
• Renégociation de l’indemnisation du chômage pour que celle-ci ne soit jamais inférieure à 80% du salaire brut perçu au cours de l’activité antérieure.

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